Après 4 années passées à parcourir les montagnes et ses paysages dans le cadre mon activité d'artiste photographe, il était devenu impossible de rester insensible aux bouleversements de la nature.

L'impermanence et la fragilité des paysages sont depuis longtemps au coeur de ma démarche artistique.

En redécouvrant les glaciers pyrénéens de mon enfance, j'ai pris brutalement conscience qu'ils allaient disparaître avant moi (et tant d'autres avec eux dans les Alpes d'ici 2050).

Et cela me bouleverse !

Je ne suis pas le seul puisque l'UNESCO a consacré 2025 comme l'Année Internationale de la Préservation des Glaciers (cliquez ici en savoir plus)

Il fallait donc me réinventer à nouveau pour tenter à mon tour de sensibiliser à cela : n'étant ni scientifique ni glaciologue, j'ai imaginé les termes de "GLACIOGRAPHIE" et de "GLACIOGRAPHE" pour mettre des mots sur cet engagement.

En attendant un véritable manifeste, en voilà une première définition :

Le glaciographe, au-delà du simple rôle de photographe ou d'artiste visuel, est un témoin sensible des glaciers : il contribue à préserver leur mémoire, sensibilise aux enjeux climatiques et incite à agir pour leur sauvegarde.

Cela prendra la forme de photos, d'expos, de récits, de festivals, de podcasts et d'interviews, d'un livre, d'actions sur le terrain, d'interventions dans les écoles et les entreprises et d'autres formes encore.
 
Si vous aussi vous vous sentez concernés par cette cause, n'hésitez pas à la rejoindre, à la partager, et même à la soutenir.